L'envolée des embouteillages initiée par CVCM a augmenté le niveau "de fond" de pollution au NO2 pour une partie significative de la population. Grenoble a décroché de la tendance générale d'amélioration de la qualité de l'air. En cinq ans, l'écart est en moyenne de 11% avec les autres métropoles d'Auvergne Rhône Alpes.
Sur la période "CVCM", c'est à dire les trois dernières années, l'écart est de 6,5% avec Lyon et Saint Etienne. Il est de 13,5% avec Clermont-Ferrand qui rattrape le pic non structurel de départ, alors qu'à Grenoble la tendance normale de baisse des 20 dernières années est contrecarrée par les décisions qui ont été prises.
Sur la période "CVCM", c'est à dire les trois dernières années, l'écart est de 6,5% avec Lyon et Saint Etienne. Il est de 13,5% avec Clermont-Ferrand qui rattrape le pic non structurel de départ, alors qu'à Grenoble la tendance normale de baisse des 20 dernières années est contrecarrée par les décisions qui ont été prises.
l'écart entre Grenoble et les autres métropoles d'AuRA pour la pollution au NO2 dite "de fond".
Après un an et demi
L'impact sur la pollution à fin 2017
La hausse de +15% de la pollution, que nous avions annoncée dès le début, est confirmée sur les 8 mois de 2017. Cela équivaut à la destruction d'un seul coup de 7 années de progrès contre la pollution. Cette dégradation à Grenoble est une bien mauvaise nouvelle alors que depuis le 30 janvier 2018 la France est sous le coup d'un ultimatum de l'UE pour non respect des normes de qualité de l'air.
CLIQUEZ ICI pour lire l'intégralité du rapport définitif
Paris, 15 novembre : après la pollution, le bruit
L'impact sur la pollution : du démarrage de CVCM jusqu'à mi octobre
La municipalité repousse de 10 ans l'engagement de respect des normes de qualité de l'air que la Ville avait signé en 2014 (Plan de Protection de l'Atmosphère).
La hausse de +15% de la pollution, que nous avions annoncée dès le début, est confirmée sur les 8 mois de 2017. Cela équivaut à la destruction d'un seul coup de 7 années de progrès contre la pollution. Cette dégradation à Grenoble est une bien mauvaise nouvelle alors que depuis le 30 janvier 2018 la France est sous le coup d'un ultimatum de l'UE pour non respect des normes de qualité de l'air.
CLIQUEZ ICI pour l'ultimatum de l'Union Européenne à la France
CLIQUEZ ICI pour le communiqué de presse de Grenoble à Coeur
CLIQUEZ ICI pour le communiqué de presse de Grenoble à Coeur
L'augmentation de la pollution au NO2 à la station dite "de trafic" d'Atmo après démarrage de CVCM.
La courbe rouge montre le cumul de l’écart jour après jour entre
le taux de NO2 (mesuré à la station « trafic » d’Atmo) et le maximum
règlementaire. Elle monte quand l’écart est positif, et descend lorsqu’il est négatif.
Elle aurait dû suivre la courbe bleue, si la tendance de
baisse des années précédentes s’était normalement poursuivie, ce qu'elle fait au départ avant de s’en éloigner vers le haut dès le début de CVCM. Ce décrochage résulte d’un ajout de
pollution de 15%. La responsabilité de CVCM ne fait pas de doute, ce qu’a
ensuite confirmé la constante montée de Grenoble au classement des villes les
plus embouteillées de France. Les autres métropoles n’ont pas eu à subir ce
surcroît de pollution et ont continué de baisser normalement, comme le montre
le graphique comparatif après trois ans.
Paris, 20 novembre : le rapport définitif est accablant
CLIQUEZ ICI pour lire le résumé paru dans la presseCLIQUEZ ICI pour lire l'intégralité du rapport définitif
Paris, 15 novembre : après la pollution, le bruit
EXTRAITS : Plus inattendu, le bruit est parfois aussi important sur le quai bas,
pourtant privé de circulation. Les terrasses qui ont remplacé la voiture et
qui ont fleuri sur cet axe ont fait venir musique, cris et rires cet été, au
point de faire grimper les décibels autant que le ferait le trafic automobile
!
"Cette évolution a été particulièrement marquée sur la période
nocturne, où les niveaux sonores se sont rapprochés des valeurs observées
lorsque les berges étaient encore ouvertes à la circulation" indique
Bruitparif.
L'impact sur la pollution : du démarrage de CVCM jusqu'à mi octobre
COMMUNIQUÉ
DE PRESSE : Le
temps écoulé nous permet désormais de passer à une analyse sur une plus
longue durée. Nous nous référons pour cela à ce qu’a été l’évolution de la pollution
au NO2 sur la station des Grands Boulevards ces 10 dernières années :
c’est le profil bleu qui montre comment se forme le dépassement de la limite règlementaire.
L’évolution en 2017 jusqu’à la date du 15 octobre est donnée par le profil rouge.
La divergence des deux profils est
tellement claire que le fait que « CVCM » impacte la pollution
atmosphérique à Grenoble apparait comme une simple évidence.
QUEL IMPACT SUR LES RUES DU COEUR DE GRENOBLE ?
QUEL IMPACT SUR LES RUES DU COEUR DE GRENOBLE ?
Graphiques montrant les mesures faites par Air Rhône-Alpes de 7h à 20h aux deux seules stations grenobloises dédiées au trafic (www.air-rhonesalpes.fr/donnees/telecharger).
Les 2 semaines débutant les 3 et 10 avril sont avant CVCM, les 4 suivantes illustrent l'impact. Les double-barres verticales signalent des semaines non représentées ici car elles sont atypiques (congés, ponts) ou qu'elles ont déjà été illustrées sur cette page (voir plus bas).
Les 2 semaines débutant les 3 et 10 avril sont avant CVCM, les 4 suivantes illustrent l'impact. Les double-barres verticales signalent des semaines non représentées ici car elles sont atypiques (congés, ponts) ou qu'elles ont déjà été illustrées sur cette page (voir plus bas).
Grands boulevards : +35% en moyenne de 7h à 20h les jours ouvrables
Rocade : +30% en moyenne de 7h à 20h les jours ouvrables
L'impact de CVCM sur la pollution : première semaine de juin
L'impact de CVCM sur la pollution : nouveaux résultats
La deuxième semaine confirme la première :
on observe sur les Grands Boulevards des pics de pollution dont l’ampleur a
doublé. Même chiffre sur la Rocade où les périodes de forte émission de NO2 durent deux
fois plus longtemps. Et en moyenne journalière, l'augmentation à 2 chiffres de 15%
constatée en première semaine sur les Grands Boulevards est confirmée par la deuxième
semaine et par les chiffres de la Rocade.
Communiqué aux élus et à la presse : “Fermer des artères force
les voitures à se reporter sur des trajets plus longs et plus encombrés, le
cumul de ces deux facteurs étant doublement négatif pour la pollution.”
Ces mots, par lesquels
nous avions alerté le conseil métropolitain juste avant le vote de CVCM, sont
malheureusement devenus réalité. C’est ce que prouve l’étude que nous avons commencée à
partir des chiffres d'Air Rhône-Alpes, et dont nous communiquons ici les
premiers résultats. Plus de
résultats suivront.
Fermeture des voies sur berges à Paris : POLLUTION +50%, BRUIT +125% !